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Jusqu'au 23 novembre, 32 autorités en matière de médicaments de l'UE, l'Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l'Australie lancent une campagne de sensibilisation pour notifier les effets indésirables. Cette campagne se focalise sur les enfants, la grossesse et l'allaitement. Chez nous, l'AFMPS y participe. L'Agence rappelle qu'en 2017, les notifications d'effets indésirables survenus chez les enfants de moins de 11 ans ne constituaient que 4% de toutes les notifications: "Il est important que les risques soient communiqués par les professionnels de la santé et compris par tous les patients, y compris les parents, les prestataires de soins, les femmes qui souhaitent avoir un enfant ou celles qui allaitent".Elle note encore que "toutes les autorités européennes en matière de médicaments constatent un sous-rapportage des effets indésirables". Or, un plus grand nombre de notifications permet de découvrir plus rapidement un problème et d'intervenir plus vite. Voilà pourquoi cette campagne incite tout le monde à notifier les effets indésirables.La campagne "Take & tell, Ensemble pour une meilleure sécurité des médicaments" est une initiative de l'Uppsala Monitoring Centre et de la Wolrd Health Organisation collaborating centre for international Drug Monitoring. Elle est soutenue par l'EMA, la Commission européenne et des associations de patients.