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C'est ce que rapporte le docteur Dirk Wynsberghe, médecin en chef du Service médical de la police. Il explique que dans notre pays, environ 3.500 médecins généralistes sont reconnus comme 'médecins agréés'. Les soins fournis aux agents de police par ces médecins sont gratuits. Ce qui signifie que le Service médical de la police rembourse le ticket modérateur des médicaments au patient. Pour les consultations, le ticket modérateur est directement payé au médecin agréé.A cette fin, le médecin agréé devait délivrer une double ordonnance au patient : l'ordonnance blanche classique et une ordonnance bleue. Le pharmacien demandait ensuite, via les services de tarification du Service médical, le remboursement des tickets modérateurs des médicaments.Cette administration était assez complexe. Le médecin agréé devait soumettre deux types d'ordonnance : une ordonnance blanche classique valable pour tous les patients, et une ordonnance bleue qu'il transmettait au Service médical de la police. Cette procédure était identique pour les militaires sauf que le formulaire n'était pas bleu mais jaune.L'APB et le Service médical de la police ont convenu de simplifier cette organisation avec un effet immédiat. Dirk Wynsberghe : " Il suffit aujourd'hui au médecin d'imprimer la preuve papier de l'ordonnance électronique au verso du formulaire bleu (ou jaune). Pour l'APB, ceci constitue une preuve suffisante de l'ordonnance électronique et permet de lancer la procédure de tarification chez le pharmacien. Si la preuve papier de l'ordonnance électronique vient à disparaître un jour, le médecin agréé devra uniquement appliquer le formulaire bleu ou jaune. "Cette nouvelle procédure concerne environ 50.000 agents de police et 30.000 militaires.